
Une autre chose que j'enviais aux nuages, c'était la liberté. Malgré le fait que ça direction soit définie par le vent qui le berse, il est libre. Le ciel bleu, l'étendu infini enveloppant la Terre. A part d'autre nuages, lui, n'avait pas d'obstacle qui l'empêchait d'avancer. Il ne tombait jamais, il n'en n'avait jamais marre de se relever. Mais la seul chose que je ne peux pas lui envier, c'est que comme moi, lui, elle, nous, tout le monde, il mourra un jour, et personne ne peut rien y faire.
Oui, le dernier obstacle, celui que personne n'a réussit à passé la mort. A quoi bon vivre ? Etre heureux, souffrire, rire, pleurer, aimer, hair ... Etudier, travailler, s'investir dans une vie qui aura forcément une fin. Se relever à chaque obstacle en sachant qu'un jour on ne se releverra jamais. Oui, je trouve ça absurde.
Soudain, le nuage passa devant le soleil, laissant place à l'ombre. La fraicheur du petit vent. Mais l'ombre devint obscure, jusqu'à nous aveuglé dans un brouillard noir. Des cris, des hurlements, plus rien. Lorsque j'ouvris les yeux, j'étais seul. Encore une fois, j'étais seul, perdu dans la solitude. Au fond de moi je savais que des gens étaient là pour m'aider. Mais je refusait de l'accepter. Pour moi, l'amitier, l'amour, tous ses sentiments positif ... On m'a tellement craché dessus et méprisé. La simple évoquation de tels sentiments me dépasse.
Je fixa la lune, un nuage venait de passer, puis un autre passa, et encore un ... Tous se retrouvèrent pour fêter la fin de leur vie. Du tonerre, de la pluie, ils mourraient tous à travers ses gouttes d'eau. Leurs dernières secondes de vie. Le temps de partir du ciel , de tomber. Une goutte s'écrasa au milieu de mon front. La pluie commença à tomber. Encore une fois, je leva ma main et la dirigea vers les nuages. Il pleuvait beaucoup. L'eau roulait sur mon bras pour traverser mon corps et disparaitre sur le sol chaud. Je tourna la tête et regarda le sol. L'achèvement d'une vie paisible.
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